Nos 50 kg de fournitures sont peut-être déjà remises, mais le 4L Trophy n'est pas terminé. On attaque aujourd'hui une étape mythique, par le tracé historique qu'elle emprunte. La "Route du Sel", utilisée par les caravanes de nomades pendant des siècles, mais c'est aussi une ancienne portion du fameux Dakar.
C'est une chance de pouvoir accéder à cette partie du pays, car l'autorisation de l'armée est nécessaire, en raison de la proximité avec la frontière Algérienne mais aussi de l'entrée dans le désert du Sahara.
Un peu de route tout d'abord pour se mettre en jambe, puis au bout de 60 km, l'entrée dans le "bac à sable". Devant nous, des dizaines de 4L sont déjà bloquées, ensablées! Une personne d'un équipage vient nous prévenir, et nous conseille de passer par la droite du bac.
De la route, des pistes, puis le bac à sables. Sur la 3ème photo, vous pouvez voir en arrière plan les voitures bloquées.



On recule pour prendre un peu d'élan, et c'est parti, comme dans les dunes la veille: fond de première! On traverse le bac, on hésite sur la trajectoire à prendre, on double une trentaine d'équipage. Déjà 500m de fait, plus que 25m pour rattraper un terrain plus stable et... trop tard! la voiture est ensablée! C'est le début d'une longue série!
A 5 reprises, nous allons devoir nous désensabler, toujours avec l'aide d'autres personnes. Car à 2, impossible!
Et de 3! Ici, on sera obligé de remorquer la voiture avec une autre 4L!

La 2ème fois a lieu 200m plus loin. Entre temps, nous passons des zones à risques avec succès. Puis une troisième fois quelques kilomètres plus loin. A la 4ème, nous l'avions bien cherché! On s'est trompé dans le road book, un peu perdu, et nous nous sommes éloignés de près de 700m de la piste. Résultat: on se retrouve bloqué, seul au milieu du désert, sans que les autres puisse nous voir de la où ils passaient! Il nous a bien fallu près de 40 minutes pour nous en sortir, toujours avec de l'aide.
Pour l'anecdote: je me suis dirigé vers la piste afin de faire signe à d'autres équipes. Une dizaine de minutes plus tard passait enfin la première voiture. En voyant mes signes de bras, l'équipage s'est contenter de me saluer par la vitre de leurs portières, tout en continuant leur chemin, imaginant sans doute avoir à faire à un supporter local!!
Une dernière fois pour finir la journée, et la coupe était pleine! Vivement l'arrivée.
Un peu de répit avant nos 2 derniers blocages dans le sables!

Ce jour-là, nous étions parmi les chanceux, quoique... Certains équipages n'ont pu rejoindre le bivouac avant le lendemain matin, à 8h. Près de 500 voitures n'étaient toujours pas rentrées à 20h, alors que d'habitude il ne reste plus que quelques équipages ayant des soucis mécaniques importants. Mais ils ont au moins pu profiter d'un bivouac enfin seul, sans bruit, au milieu du désert. Car il faut dire que sur notre bivouac, ce n'est pas toujours de tout repos! Peut-être qu'on aurait du rester ensablé finalement...
L'assistance mécanique tourne à plein régime!

"Fini déjà le Maroc, l'Australie on verra plus tard"!

17h00: à peine arrivé, le copilote va se coucher! Qui a dit chochotte?


C'est une chance de pouvoir accéder à cette partie du pays, car l'autorisation de l'armée est nécessaire, en raison de la proximité avec la frontière Algérienne mais aussi de l'entrée dans le désert du Sahara.
Un peu de route tout d'abord pour se mettre en jambe, puis au bout de 60 km, l'entrée dans le "bac à sable". Devant nous, des dizaines de 4L sont déjà bloquées, ensablées! Une personne d'un équipage vient nous prévenir, et nous conseille de passer par la droite du bac.
De la route, des pistes, puis le bac à sables. Sur la 3ème photo, vous pouvez voir en arrière plan les voitures bloquées.



On recule pour prendre un peu d'élan, et c'est parti, comme dans les dunes la veille: fond de première! On traverse le bac, on hésite sur la trajectoire à prendre, on double une trentaine d'équipage. Déjà 500m de fait, plus que 25m pour rattraper un terrain plus stable et... trop tard! la voiture est ensablée! C'est le début d'une longue série!
A 5 reprises, nous allons devoir nous désensabler, toujours avec l'aide d'autres personnes. Car à 2, impossible!
Et de 3! Ici, on sera obligé de remorquer la voiture avec une autre 4L!

La 2ème fois a lieu 200m plus loin. Entre temps, nous passons des zones à risques avec succès. Puis une troisième fois quelques kilomètres plus loin. A la 4ème, nous l'avions bien cherché! On s'est trompé dans le road book, un peu perdu, et nous nous sommes éloignés de près de 700m de la piste. Résultat: on se retrouve bloqué, seul au milieu du désert, sans que les autres puisse nous voir de la où ils passaient! Il nous a bien fallu près de 40 minutes pour nous en sortir, toujours avec de l'aide.
Pour l'anecdote: je me suis dirigé vers la piste afin de faire signe à d'autres équipes. Une dizaine de minutes plus tard passait enfin la première voiture. En voyant mes signes de bras, l'équipage s'est contenter de me saluer par la vitre de leurs portières, tout en continuant leur chemin, imaginant sans doute avoir à faire à un supporter local!!
Une dernière fois pour finir la journée, et la coupe était pleine! Vivement l'arrivée.
Un peu de répit avant nos 2 derniers blocages dans le sables!

Ce jour-là, nous étions parmi les chanceux, quoique... Certains équipages n'ont pu rejoindre le bivouac avant le lendemain matin, à 8h. Près de 500 voitures n'étaient toujours pas rentrées à 20h, alors que d'habitude il ne reste plus que quelques équipages ayant des soucis mécaniques importants. Mais ils ont au moins pu profiter d'un bivouac enfin seul, sans bruit, au milieu du désert. Car il faut dire que sur notre bivouac, ce n'est pas toujours de tout repos! Peut-être qu'on aurait du rester ensablé finalement...
L'assistance mécanique tourne à plein régime!

"Fini déjà le Maroc, l'Australie on verra plus tard"!

17h00: à peine arrivé, le copilote va se coucher! Qui a dit chochotte?


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